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La cellule

La cellule est constituée de la voilure, du fuselage, du train d'attérissage, de l'empennage horizontal et de la dérive.

La voilure
La voilure d'un avion est constitué de deux ailes. Elles génèrent une force aérodynamique portante qui permet la sustentation de l'avion.

     Caractéristiques
Les parties avant et arrière de l'aile s'appellent respectivement le bord d'attaque et le bord de fuite.
La partie de l'aile qui assure la jonction avec le fuselage s'appelle l'emplanture. l'extrémité de chaque aile est constituée d'une forme profilée appelée saumon. On trouve sur certain avions des dispositifs de bouts d'aile appelés pennes, leur rôle est de réduire la traînée induite.

Figure
On utilise certains paramètres pour décrire la décrire la géométrie de l'aile par rapport à l'avion.
L'envergure :
C'est la distance qui sépare les deux extrémités d'ailes. c'est en quelque sorte la longueur de la voilure.
La longueur de la corde moyenne :
La corde est la droite qui joint le bord d'attaque et le bord de fuite. La corde moyenne est une corde de référence, sa longueur décrit en quelque sorte la largueur de l'aile. L'allongement :
C'est le rapport de l'envergure sur la longueur de la corde moyenne.

Allongement = envergure / longueur de corde moyenne

Les planeurs ont des voilures à fort allongement. Les avions de voltige ont des voilure a faible allongement.
Le dièdre :
C'est l'angle que forme le longeron de l'aile avec le plan horizontal, lorsque l'avion est à inclinaison nulle.

     Structure
La rigidité de la voilure est assurée par deux longerons. Ils supportent les nervures. Longerons et nervures constituent le squelette de la voilure, sur lequel est fixé le revêtement. Les matériaux utilisés sont de trois types :
      Le métal, couramment utilisé sur les avions actuels
      Le bois et la toile, utilisés sur les avions de conception ancienne ou les reconstructions d'avions de collection.
      Les matériaux composites ( alliant généralement la fibre de verre ou de carbone, le kevlar et des résines synthétiques), dont l'utilisation n'est pas encore généralisée.

L'espace libre laissé entre les nervures est souvent utilisé pour loger les réservoirs de carburants. Cela permet, en même temps, d'utiliser un espace libre et de diminuer l'effort de flexion à l'emplanture de l'aile.

On trouve parfois au niveau de l'emplanture de l'aile un profil aérodynamique destiné à optimiser l'écoulement de l'air. Ce profil est appelé Karman.

Le fuselage
Le fuselage est un caison dont la rigidité est assurée par des couples et des raidisseurs. De même que pour l'aile, les matériaux utilisés peuvent être :
      Les matériaux composites, ou le plastique
      Le métal
      Le bois et la toile

L'emplanture de l'aile peut prendre place :
      Au point haut du fuselage : l'avion est dit à ailes hautes
      En position intermédiaire : l'avion est dit à ailes médianes
      En position basses : L'avion est dit à ailes basses

Les empennages
L'empennage vertical est plus souvent appelé " dérive ". Il se trouve à l'arriére du fuselage. L'empennage horizontal s'y trouve également le plus souvent. Certains avions comportent néanmoins une configuration dite " cannard ", dans laquelle l'empennage horizontal est placé à l'avant de l'appareil :
A l'arrière de la dérive se trouve la gouverne de direction.
L'empennage horizontal peut être constitué d'un plan fixe et d'une gouverne de profondeur mobile. Sur certains avions, il est constitué d'une seule surface entièrement mobile, on dit qu'il est " monobloc " : il remplit alors le rôle de gouverne de profondeur.
On trouve des empennages de trois types :
      Les empennages cruciformes, les plus répandus
      Les empennages en T
      Les empennages en V ( comme pour l'ATL ;-) ) que l'on rencontre assez peu Dans le cas des empennages en V, les surfaces inclinées assurent ensemble et de maniére combinée les fonctions de gouvernes de profondeur et de direction.

Le train d'atterrissage
Son rôle est de permettre les déplacements de l'avion au sol est d'amortir les efforts subis lors de la prise de contact avec la piste au moment de l'atterrissage. Il existe deux types de train : le train tricycle est le train classique. Dans les deux cas, le train peut être fixe ou rentrant.

     Le train tricycle :
Il comprend un atterrisseur principal et une roulette de nez qui permet une conduite aisée de l'avion au sol.
La roulette de nez est commandée par les palonniers, commande mue par les pieds du pilote, et non par le manche. Au sol, on conduit donc l'avion avec les pieds.
Sur certains avions, il n'y a pas de liaison mécanique entre les palonniers et la roulette de nez, qui s'oriente librement pendant le roulage.

     Le train clasique
De moins en moins répandu sur les avions de tourisme car d'utilisation mois facile au roulage, il est composé d'un atterrisseur principal disposé sous la voilure ou sous le fuselage, de part et d'autre de la cabine, ainsi que d'une roulette de queue orientale qui permet de diriger l'avion au sol.
L'orientation de la roulette s'effectue comme le train tricycle grâce aux palonniers.

     Les freins du train d'atterrissage
Ils sont disposés sur le train principal. La commande des freins est le plus souvent montée sur les palonniers, ils sont parfois commandée par une poignée située sur le tableau de bord.
Dans le cas d'une commande aux palonniers, la pédale de droite commande le frein de la roue droite, et la pédale de gauche commande le frein de la roue gauche. Il est donc possible de freiner d'un seul côté, par exemple pour raccourcir le rayon de braquage de l'avion au sol, on utilise alors un freinage dit " différentiel ".
Juste avant l'atterrissage sur une piste bitumée, il faudra veiller à ne pas avoir les pieds sur les freins, on risquerait en effet de provoquer l'éclatement d'un pneu lorsque les roue entreront en contact avec la piste.
De même au décollage, il est indispensable de ne pas avoir les pieds sur les freins , pour ne pas dégrader les performances de l'appareil.

     Le système d'amortissement de train d'atterrissage
Les efforts et les chocs liés au roulage ou à l'atterrissage sont absorbés par les amortisseurs de type oléopneumatique ou mécanique, ou encore plus simplement par la flexion du train principal lorsque celui-ci est constitué de lames métalliques.
Certains avions peuvent être équipés d'atterrisseur différents permettant l'atterrissage sur neige ou sur eau.
L'utilisation de ces avions sur la neige ou sur l'eau requiert la détention de qualification montagne, et qualification particulière.

     Description du poste de pilotage
Le manche et les palonniers constituent les commandes de vol. Le manche est parfois remplacé par un volant. Le tableau de bord supporte les instruments et certaines commandes.
Lorsqu'elle existe, la console centrale, appelée pylône, supporte les commandes du moteur.

Les commandes de vol

Pénétrons à l'intérieur de la cabine. Sur les avions à ailes hautes, l'accès au poste de pilotage se fait directement tandis que sur les avions à ailes basses, il est nécessaire de monter sur l'aile. Une partie de celle-ci est alors recouverte d'un revêtement antidérapant.
La résistance de cette surface est calculée pour supporter la charge d'une personne, ce qui n'est pas le cas du reste de la voilure, qui est conçue pour résister à des charges réparties et non des charges ponctuelles. Il ne faudra donc marcher que sur la surface antidérapante.
Le pilote occupe généralement le siége de gauche. C'est de cette place qu'est assuré l'accès à toutes les commandes. Le plus souvent, les commandes sont doublées pour permettre l'entraînement avec un instructeur.




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